Bon, ça commence mal, alors qu’elle n’a rien fait, elle est souvent interdite ! Lorsque j’étais jeune dans ma cité c’était hyper frustrant : on devrait jouer au foot sur du béton alors qu’elle nous tendait les brins … la gardienne, harpie moyenâgeuse en mal d’affection, prenait un malin plaisir à la surveiller quelque soit l’heure du jour ou de la nuit. Pour la protéger de nos foulées répétitives afin que les habitants puissent la contempler béatement
Il faut dire qu’une pelouse ce n’est pas de l’herbe .. Sur la place taillée en mesquine pelouse – Square où tout est correct, les arbres et les fleurs – Tous les bourgeois poussifs qu’étranglent les chaleurs – Portent, les jeudis soir, leurs bêtises jalouses. Poésies (1870-1871), le Bateau ivre – Arthur Rimbaud
Rien de sauvage, que du travaillé, tondu à ras … et pourtant c’est beau, reposant, paisible comme un long par 5 que l’on voudrait infini et que l’on termine en 8 …
J’adore regarder cette étendue caressée par le vent, réchauffée par le soleil du matin. Presque aussi bien qu’un feu de cheminée, ce qui n’a pourtant aucun rapport.
Allez, à plus, j’y retourne m’allonger 😉