Le temps de l’information est décidément étrange.
Entre les phénomènes cycliques (retour de vacances et donc bouchons), les instantanés (un doublé français en natation, deux filles risquent la prison) et les habituels « écoles d’été » des partis politiques – si tant est que ce mot veuillent encore dire quelque chose – (vive EELV, Mélenchon prépare la 6ieme, vive Jupé, que fait Hollande ?), on manque un peu de perspectives. On ne nous montre que la partie visible de l’iceberg et encore, sous forme de flash rapide …
Pourtant, il n’y a jamais eu autant de guerres (Palestine, Irak, Syrie, Afrique centrale, Libye, Ukraine, …), de pauvres (et de très riche d’ailleurs) et de maladies (Anti dépresseur pour les riches, Ebola pour les pauvres et cancer pour tout le monde).
Pourtant aussi, il y a toujours une quantité phénoménale d’actions positives (individuelles et non visibles ou collectives et guère plus visibles) et la gouvernance du monde (vive l’ONU et le G7) par les super-puissances (militaires et surtout économiques) devrait mettre bon ordre à toute cela … mais chacun pense d’abord à son nombril (à tous les niveaux).
Il serait amusant de faire un bilan sur une vingtaines de toutes ces rentrées. Qu’est qu’il en est resté en janvier de l’année suivante ?
Nous vivons dans le présent sans y être vraiment. Nous avons les moyens de dire que nous voulons nous rebeller mais pas le courage de le faire. C’est comme pour les accidents : nous faisons attention mais nous savons bien qu’ils n’arrivent qu’aux autres.
Bref, voyons les choses sous un angle positif : demain il fera beau ;-))